vendredi 7 mars 2008

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1 commentaire:

Anonyme a dit…

Madame,

Je suis la représentante locale de l'association AIVI (Association Internationale des Victimes de l'Inceste), habitante de Triel sur seine et responsable du groupe des Yvelines.

J'essaie depuis maintenant quelques mois d'informer les habitants des Yvelines et en particulier les triellois sur ce fléau que représente l'inceste et la pédophilie. J'ai déjà rencontré plusieurs élus des Yvelines qui m'apportent leur soutien et s'investissent dans ce combat.

L'inceste est un fléau de santé publique qui touche 20% des femmes et 7% des hommes avant l'âge de 18 ans (Source CRIPHAS).
Ceci veut dire plusieurs millions de citoyens, ici, chez nous, en France.
Les conséquences sur les victimes vont jusqu'à l'invalidité complète reconnue par la commission ad hoc de la sécurité sociale. L'inceste a des répercussions dans tous les domaines de la vie (social, professionnel, financier, santé, familial…).

J'ai examiné les propositions de tous les candidats avec la plus grande attention. Comme d'autres victimes, je souhaite connaître en détails ce que vous comptez faire pour lutter contre l’inceste et la pédocriminalité, aussi bien pour les enfants que pour les adultes victimes dans l'enfance: quelles sont vos propositions en matière de détection et de prévention, de justice, de prise en charge des victimes, de recherche, de formation, d'information, en un mot pour tout ce qui concerne ce fléau?

Depuis quelques années, à l’exception de la loi Perben 2 en 2004 qui a rallongé le délai de prescription de 10 ans, rien n’a été fait pour les victimes d’inceste. Malgré la promesse de deux gardes des sceaux, Mr Perben et Mr Clément, l’inceste n’a pas été inséré dans notre code pénal contrairement à ce que demandait la mission parlementaire menée par C. Estrosi. Ce vide juridique laisse toujours plus d’agresseurs en liberté alors qu’ils sont déjà plus de 95% à ne jamais être punis pour leur crime.

Jusqu’à présent, il n’y a pas eu de réelle volonté politique de prendre en charge ce problème. Mais vous, que ferez-vous ? pour nous victimes d’inceste, votre action dans ce domaine sera primordiale.

Je vous remercie de votre réponse. J'informerai les autres victimes de ma connaissance de vos projets, si vous êtes élu.

Veuillez agréer, Madame, l’expression de mes sentiments respectueux.

Je vous joint une présentation de notre association pour que vous puissiez mieux nous connaître.

Dans l'attente de vous lire.